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Le portrait photographique

Une histoire de la représentation (de 1837 à nos jours)

Mardi 20 juin 2017, 20 heures
Participation aux frais: 6 Euros

LA QUINCAILLERIE ATELIER/GALERIE

vous invite à la deuxième soirée d’un cycle consacré à l’image photographique : Parole-image.

Le portrait photographique : une histoire de la représentation (de 1837 à nos jours).

Le portrait photographique est un miroir de l’humanité. Depuis 1837, il nous offre un panorama exceptionnel, véritable fil conducteur de nos identités. Je vous propose de découvrir les nombreuses possibilités de représentation de l’autre : qu’il soit réalisé en situation, à l’improviste, en studio, qu’il soit photographié en pied, en plan américain, en gros plan, le portrait adopte des visées multiples : fonctionnelles, psychologiques, sentimentales, ethnologiques, intimes, documentaires, artistiques… Les objectifs poursuivis sont différents voire opposés, mais ils sont tous le fruit d’une double subjectivité : celle du photographe et celle du photographié. Un miroir de nous-même donc, mais à jamais déformant.

Des soirées entre projections et débats. 

A l’issu de cette projection, des échanges seront les bienvenus et porteurs de richesses. Un débat autour des dimensions et des objectifs poursuivis dans le cadre des différentes démarches photographiques autour du portrait permettra de mettre des mots sur nos propres perceptions.

L’analphabète de demain ne sera pas celui qui ignore l’écriture mais celui qui ignore la photographie.
Walter Benjamin

 

Michel Gasarian est né à Paris. Diplômé de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, il vit aujourd’hui dans le Gard. Il entame une collaboration dès les années 1990 avec l’agence Editing. Il intervient alors principalement  dans le champ social et humain, et porte son regard, sa curiosité et ses préoccupations sur des terrains aussi disparates et passionnels que les prisons françaises, le Tour de France, les enfants sourds, le rugby et les trajectoires de l’immigration. En 2008, il intègre Signatures, maison de photographes.

Le paysage absorbe aujourd’hui  l’essentiel de son travail. De Paul Cézanne à René Char, il s’attache à creuser une poétique de la photographie reliée à la notion de pays. Pays habités autant que nourris par ces hommes, pays inspirés et inspirants qu’il partage et arpente ouvrant comme un nouveau cadre dans le cadre de leur création artistique.  Pays plus personnels aussi, dont la série Sous-bois témoigne. Un infra paysage oublié des chemins, sombre, intime et lumineux.